La tension est différente que celle du premier jour. Même si pour certains la coupe d'émotions était déjà bien remplie, tous ont voulu y aller. Cette dernière journée du stage nous emmène dans la magnifique région du Baldschiertal au-dessus de Viège. Ici l'ingéniosité de l'homme pour amener l'eau aux champs est impressionnante. De nombreux bisses sillonnent les flancs de la montagne.
Pour Christine *, qui a déjà renoncé le jour précédent, même pas besoin d'aller plus loin. Elle n'est pas randonneuse, elle espérait que le stage lui enlève la phobie de monter au sommet d'une cathédrale, mais pas de se retrouver sur un sentier de 50 centimètres de large! Caroline * ne tarde pas à la rejoindre, elle a beaucoup donné les jours précédents, l'énergie n'est plus là. Pour Olivier*, il va tenter mais bloque rapidement malgré les conseils rassurants de François. Le reste du groupe avance, chacun à son rythme pendant les passages aériens. Mais les passages chauds ne sont pas longs et chacun se demande qu'est-ce qui les attends l'après-midi. Une échappatoire par un tunnel est possible, et d'emblée une opte pour cette solution. Les autres viennent au début du bisse de Nirwach. Les deux premières planches n'ont pas de main courante, alors deux autres participants, abandonnent et rejoignent le tunnel. Au final, quatre osent affronter le bisse. Mais les mollets se verrouillent, les pas sont plombés. Mais tous sont heureux de l'avoir fait et sont félicités par les autres. Autour d'un verre, tous sont conscient qu'ils doivent encore travailler. Se confronter sans cesse est la clef pour reprogrammer cette alarmes un peu trop dévissée.
* prénoms fictifs
Les excuses du jour: "On avait quand même une petite idée mais on espérait que c'était pas vrai", "je crois que je vais aimer la géologie", "j'ai le vertige et du coup je deviens une spécialiste des petites plantes"
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