Pour eux c'est l'inconnue, le courage aussi de parler de leur peur du vide et la motivation pour affronter cet handicap qui, parfois, ruine leurs randonnées en montagne. Après une présentation et quelques explications, place au terrain. Première falaise, pas facile de s'approcher du précipice, les jambes tremblent. Les formateurs se mettent volontairement tout proche pour stimuler la peur projectée par le simple fait de voir quelqu'un près de l'abime.
Puis place au bisse avec ses barrières, il permet de travailler le regard, de s'approcher. Pour certains, plus facile que d'autre, mais comme l'objectif est la confrontation avec sa peur... Retour à l'auberge pour un autre excercice de style, les planches. D'abord par terre, puis plus haut, en pente, sur une mare, enfin à quelques mètres du sol, démontrer que son équilibre est pareille à 0 et 250 cm!!! Après, partie théorique pour comprendre comment fonctionne le cerveau et ses réactions face aux émotions. Première journée forte et jalonnée d'excuses diverses et variées que nous avons nommé
Le dictionnaire des acrophobes
“Je peux pas voir ça“ - “va pas plus loin tu va tomber" - "t'es sûr que c'est solide sous tes pieds" - "non elle va pas faire ça"
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