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swissalpineemotion oman4.1Jour 9 : Les chèvres du coin sont plutôt familières, une seconde d’inattention et les voilà qui croquent sans vergogne les fruits préparés avec soin. Elles n’hésitent d’ailleurs pas à monter dans la voiture pour voir s’il n’y a rien de tendre à se mettre sous la dent. Nous cheminons sur un chemin aux paysages XXL (Balcony walk), ancien sentier muletier au milieu de la falaise qui amène à un vieux village (400 ans) abandonné. Traversée sur le charmant hameau de Bilal Sayt via le Wadi Bani. La route qui monte au col est goudronnée, mais après place à une piste bien poussiéreuse. Un paysage grandiose s'ouvre à nous, univers minéral aux multiples facettes, véritable mémoire géologique d'une rare diversité de couleurs et de formes. Nous croisons deux Slovènes à vélo qui s’apprêtent à monter ce que nous venons de descendre…bonne chance à eux !

Une collègue accompagnatrice en montagne qui connaît bien le coin m’a conseillé un petit gîte de montagne à Bimah. Cet espace, tenu par le Népalais Deep, est comme un jardin suspendu dans le temps. Pour 25 rials (en demi-pension) nous passons une chouette soirée, même qu’après coup nous avons regretté de ne pas y être restés deux nuits.
Jour 10 : Petite balade dans les gorges (joli site d’escalade) et le Snake Canyon (réputé pour sa descente en canyoning) me donne envie d’organiser un trip avec les amis. Notre livre nous parle du Wadi Kharus qui semble être à voir. La piste qui y mène est sauvage et technique, les roches sont multicolores, c’est splendide. Les énergies du lieu ne nous donnent pas envie d’y planter la tente, nous allons à la sortie du Wadi Bani où nous trouvons notre bonheur, un bivouac sympa, un bon feu…
Jour 11 : Petite promenade derrière notre campement, histoire de découvrir encore d'autres curiosités tectoniques et géologiques: ce pays regorge de surprises et de diversité. Puis nous allons piquer une tête dans les eaux chaudes du Wadi Nakhal. Un bassin est construit à l’arrivée d’une des principales sources. Des rolliers d’Abyssie nous offrent un joli spectacle. Pour moi c’est l’un des plus beaux oiseaux avec ses couleurs turquoise, bleu profond. Le long des routes, sous un soleil de plomb, une population d’émigrés (Inde, Bangladesh) travaille. Ils me font penser aux Italiens et Portugais de Suisse qui sont venu au pays pour un salaire meilleur, souvent misérable, effectuer le boulot que personnes d’autres ne voulaient faire.  Puis nous partons pour une fin de voyage plongée pour mon ami et masque/tuba pour moi.  La pointe Suadi semble parfaite, un beach hôtel avec centre de plongée, un sympathique endroit pour dormir à la fraîche. Mais voilà, les lieux sont fermés. Nous trouvons une autre structure, Global Scuba, LLC. La patronne, Monique, nous indique que nous pouvons réserver un bungalow (46 rials) au club de l’aviation civile, sorte de club privé dans lequel se trouve le centre. À nouveau nous sommes face à une situation improbable. Une immense terrasse qui donne sur la mer, des hommes entrain de consommer, espace Dix-vins. Niveau boissons et repas pour un prix défiant toute concurrence.

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Paysages XXL sur le balcony walk

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Le village de Bilal Sayt

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Palmeraie du Wadi Kharus